Ça faisait quelques temps qu'on entendait moins parler de Moby mais le miracle est enfin arrivé et l'icône des 90's vient de ravir le coeur de ses fans avec More Fast Songs About the Apocalypse, un album 100% gratuit.
Les plus curieux savent que ce n'est pas la première fois que Moby pense la musique version gratuite. En effet, ce nouvel opus est le deuxième album issu de son projet, Moby and the Void Pacific Choir.
C'est en octobre 2016 que ce projet avait vu le jour avec These Systems are Failing, son premier album offert aux amateurs de musique. En juin, il propose donc la suite avec More Fast Songs About the Apocalypse.
Au-delà de l'aspect musical, le DJ souhaite combattre les idées de Donald Trump, notamment sur le thème de l'écologie avec ces 9 nouveaux titres.
Par ailleurs, Moby sait que pour assurer la promo de son album, il fallait une communication un peu originale, et c'est ce qu'il a fait avec son communiqué de presse satyrique où il s'en prend violemment à Donal Trump. Il a soigné le sens du détail en allant signer ce communiqué de presse sous le nom de John Miller, pseudo utilisé pour parler aux journalistes quand le président n'était encore qu'un baron de l'immobilier.
Mais est-ce que cet album gratuit est bon au moins ?
On est loin du Moby des 90's, on a une fusion entre électro et rock (très rock) avec des guitares qui marquent le rythme, presque trop. Sincèrement, j'ai eu beaucoup de mal à reconnaître Moby mais, on ne peut pas dire que More Fast Songs About the Apocalypse soit mauvais, ça s'écoute plutôt bien.
Parmi les titres que je retiens, il y a A Softer War qui a quelques sonorités de Blur, All the Hurts We Made qui est pour le coup très efficace et donne envie de danser un peu n'importe comment et enfin It's So hard to Say Goodbye qui me faisait croire que j'allais écouter une reprise des Boyz II Men mais non, c'est un titre qui encore une fois met la guitare à l'honneur et ça en envoie.
Alors, je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur More Fast Songs About the Apocalypse tant pour sa dimension musicale que citoyenne !