Berlin, de Julian Schnabel, avec Lou ReedSortie le 26 mars
Les USA contre John Lennon, de David Leaf et John Scheinfeld, avec John Lennon et Yoko OnoSortie le 16 avril
Shine a light, de Martin Scorcese, avec Les Rolling StonesSortie le 16 avril
Et accessoirement,
Disco, de Fabien Onteniente, avec Franck Dubosc et Emmanuelle BéartSortie le 2 avril
Face à Boney M, Village People et Gloria Gaynor, qui ont eu autant d'influence sur la musique que le boudin aux pommes n'en a eu sur la création de l'univers, qu'avons-nous ? Lou Reed, John Lennon, Les Rolling Stones. Trois mythes. Sublimés par le cinéma. Trois visages du rock.
Le premier, musical, pur et dur. Lou Reed. Filmé amoureusement par Julian Schnabel dans Berlin.
L'histoire vaut la peine d'être connue. En 1973, fort du succès de "Transformer" et de son tube "Walk on the wil side", Lou Reed enregistre "Berlin", un album-concept. C'est un four. À tel point que le chanteur ne le jouera jamais sur scène. Jamais. Jusqu'en 2006. Deux petites représentations dans un petit théâtre de Brooklyn. Et l'on découvre une oeuvre magnifique, l'histoire chantée de Caroline, trop jeune, trop fragile...
Le second visage, c'est celui de John Lennon.
Pas celui des sixties, de la période Beatles. Non, le Lennon militant des années 70, de la guerre du Vietnam, le Lennon américain qui chantait la paix jusqu'à s'attirer les foudres de l'administration Nixon. Le film s'appelle Les USA contre John Lennon, il raconte le rock comme arme de contestation à l'aide de documents rares. Lennon y est plus charismatique et drôle qu'à son tour.
Enfin, last but not least, les Stones.
Filmés, eux, par Martin Scorcese - excusez du peu - lors d'un concert qu'ils donnèrent au Beacon Theatre à New York, fin 2006. C'est Shine a light. C'est le visage "star" du rock. Performance scénique, invités prestigieux (Christina Aguilera , Buddy Guy et Jack White des White Stripes), mise en scène sophistiquée... Mick Jaeger dira d'ailleurs qu'il y avait dans la salle plus de caméras que de guitares!