En ouvrant la petite valise pour mettre mes affaires dedans. Je découvre des vieilles affaires de Jean qu'il n'a pas retirées depuis son retour des Landes il y a deux semaines.
Je les prends et je les balance sans ménagement par terre de son côté du lit... là où il y a plein de tickets de carte bleue et de journaux. Grrrr...
Je me fais un masque et pendant le temps de pause, j'en profite pour ranger les tasses du petit-déjeuner.
Au secours, il est quatre heures et demi ! Encore un dossier sur la table de la cuisine. C'est drôle, cette tendance à s'étaler, à occuper tout le territoire sans rien laisser de disponible. C'est vrai c'est drôle. Eh bien moi, je vais le lui prendre son dossier, et je vais le lui mettre au-dessus de la pile de livres si j'arrive à le faire tenir en équilibre. Et il ne le retrouvera pas, et c'est bien fait. Mince, le temps de pose de mon masque est dépassé. Tant mieux, je serai encore plus nourrie et régénérée et tout ça.
Je termine ma petite valise et je me demande si Jean a pensé à préparer ses affaires.
Mais oui, ça explique le branle-bas de combat dans son armoire. Mais où sont-elles ? Elles sont là, avec une paire de Todd's posées dessus. Eh oui, posées dessus !Comme c'est mignon.Je voudrais avoir le temps de me maquiller un peu. Je prends le tout et le mets dans la valise tel quel. J'entends la clé dans la serrure :"-Jean ?-C'est moi. T'es prête mon amour ?-Euh...oui, presque.-T'as eu le temps pourtant. Regarde, j'ai acheté deux trois trucs. Je les pose et on y va.-Où...est-ce que tu les poses ?-Là. On s'en fiche. On rangera plus tard. Ca n'a aucune importance. Tu vas pas t'énerver pour ça ?-T'as raison, on rangera plus tard."Sauf que là, je commence à péter les plombs... vu qu'en rentrant demain, il faudra recommencer à ranger les paquets qui encombrent et toutes les autres choses.
Pour éviter d'étouffer, de sombrer dans le chaos.
Merci quand même pour le week-end, Jean. C'était bien.