Et si je ne pourrais nier y prendre un certain plaisir, tant
dans l’histoire des personnages (auxquels il ne faut jamais s’attacher hein,
jamais) que dans les rebondissements bien gores et bien fournis en hémoglobine,
il y a toutefois quelques points qui me laissent perplexe…
- Lorsqu’on a lu la BD avec assiduité et que l’on s’attendait,
à l’annonce de la série, à voir débarquer sur nos écrans une trame similaire,
lourde est la déception. La saison 1 (soit dit en passant l’une des meilleures
pourtant) ne suit en rien l’idée de départ. Et on a beau se dire que ce n’est pas
si grave, ça casse le mythe un brin.
- Le manque de rythme de certains épisodes me rend
dingue : c’est super de vouloir analyser la psychologie des différents
protagonistes dans leur moindre paradoxe mais merci bien les lenteurs. Parfois,
l’action est tellement réduite à néant que je m’amuse à compter le nombre de
zombies par épisode si zombies il y a. (et je regrette Shaun of the dead)
- D’ailleurs, la série est globalement inégale et
inconstante. Ces sautes d’humeur dans la dynamique me donnent l’impression que
les scénaristes sont complètement cyclothymiques. Et c’est fort lassant.[Attention spoiler] Par exemple, le très bon épisode de demi-saison de lasaison 4 avec la chute de la prison par le gouverneur nous aura laissé sur unesensation de wahou. Tout ça pour nous donner ensuite une quête longue, trèslongue vers le Terminus. Et expédier ce même Terminus en à peine 2 épisodes.WTF.
- Les épisodes focalisés sur un ou deux personnages,
pourquoi pas. Mais pas TOUT LE TEMPS. Et malheureusement, il semblerait que ce
soit récurrent ces derniers temps (merci la saison 4). Pour peu qu’on ne soit
pas particulièrement fan desdits personnages, on s’ennuie prodigieusement. Et
plutôt que de me farcir les errances sans fin de Rick et Carl, je préfère encore
dézinguer du zombie dans Resident Evil.
- De façon plus personnelle, j’attends la mort de Rick.
Après tout, Ned Stark était un personnage principal lui aussi mais il n’a pas
passé la saison 1 de Game of Thrones. Alors pourquoi ne pas en faire
autant et lui proposer gentiment de troquer son chapeau de shérif contre
ses pancartes de Love Actually à nouveau ? J’en rêve
sincèrement. A l’époque, To
me, he was perfect. En tout cas beaucoup plus que maintenant.