La première fois que j'avais entendu parlé de The Voice, j'avais trouvé le concept chouette :une sélection à l'aveugle, pour choisir de vraies voix, et pas seulement des physiques. Seulement, si la première partie des auditions fonctionnent bel et bien sur ce principe, dès les directs, le public vote - aussi - avec ses yeux.On sait que ce sont généralement les femmes - et surtout les jeunes filles - qui votent pour ce genre d'émission. C'est ce que j'appelle le vote des hormones. Et oui : un candidat a plus de chances de l'emporter si, en plus d'avoir une jolie voix, il possède un physique agréable. La preuve avec Kendji, l'an dernier, qui a battu des chanteurs pourtant bien plus intéressants vocalement et plus expérimentés. Et la preuve cette année encore avec Lilian.
Même si le talent de ce dernier est indéniable, j'ai peur qu'il
n'atteigne vite ses limites, alors que des artistes comme Anne Sila ou
Guilhem Valayé auraient peut-être pu aller beaucoup plus loin.Bien sûr, tout ceci n'est que mon analyse, et je souhaite à Lilian comme à Kendji d'avoir de très belles carrières, c'est si beau de vivre de sa passion.En revanche, j'espère que les autres ne seront pas oubliés. Car j'ai déjà très envie d'acheter leurs disques.
The Voice : le vote des hormones ?
Ça y est, la saison 4 de The Voice vient de s'achever. Et une fois de plus, c'est un garçon qui a remporté l'aventure. Et ce n'est pas vraiment étonnant.
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