Pour moi le week-end s'arrête au samedi soir, minuit (ou 4 heures du mat'). Parce qu'après, c'est dimanche, et que le dimanche, j'ai le moral dans les chaussettes en laine... Il est temps d'agir !
C'est dimanche ! Help, comment je fais ?!
Je n'en fous pas une... Et j'assume !
Est-ce notre éducation judéo-chrétienne ou juste notre grande capacité à se mettre la pression pour rien ? Quoi qu'il en soit, c'est systématique : à peine le temps de glandouiller qu'on l'a déjà de culpabiliser. Bonne nouvelle : les bureaux sont fermés, les administrations encore plus, l'aspiro est en congés (si si...) et même les copains comatent chez eux. Alors aujourd'hui, un mot d'ordre : couette. Ou deux plutôt : couette, et séries. Voire câlins, éventuellement, mais que si ce n'est pas trop fatigant.
Je "dé-glauquise" les restes
Du verbe "déglauquiser", qui signifie "rendre moins glauque". Autrement dit, plutôt que de manger à même la conserve le reste des raviolis et de les tremper dans la fin du pot de mayo, j'appelle mes potes et je leur propose de venir avec tous leurs restes de la semaine. Puis, on fait un buffet géant en mettant tout en commun sur une grande table (sauf les raviolis en conserve, il faut quand même pas pousser), et
on pioche à droite à gauche, en se racontant notre week-end.
Je me prépare une semaine façon "monde des Bisounours"
Mais oui vous savez, là où tout est beau et que le lundi matin, on va travailler avec le sourire ! Parce que c'est bien par peur de la semaine qu'on angoisse le dimanche. Pour éviter cela, je prends mon agenda et je note pour chaque jour à venir un petit plaisir à m'offrir : un magazine le jour de sa sortie, une café de chez Starbucks sur le chemin du travail, une ballade pieds nus dans les champs (ou pas)...
Je m'apprête à être millionnaire...
... En m'achetant tous les lundis un jeu à gratter, et en attendant le dimanche soir pour découvrir le verdict. Comme ça, toute la semaine, dimanche inclus, je me dis que c'est les derniers jours de ma vie de fille normale, qui s'habille chez Zara et qui trouve ça même un peu cher.
Et puis je vais sur le marché, manger quelques huîtres en buvant un verre de vin blanc. Sachant que le premier est miraculeux contre la gueule de bois. Le second, moins.
Et vous, comment faites-vous pour conjurer le blues du dimanche ?