Tandis que le vélo est expressément interdit aux filles dans la loi islamique, rien n'est mentionné sur le skateboard. De ce fait, le projet Skateistan a pu voir le jour et donné la possibilité aux petites filles de Kabul de monter sur des planches à roulettes et s'ouvrir vers le monde.
Cette initiative me plait énormément. Ces fillettes qui ont peu de droits et de place dans leur société peuvent s'offrir quelques heures par jour de plaisir rien que pour elles en chevauchant un skate, en faisant des kickflip, des ollie flips et autres tricks.
Ces fillettes sous le joug du patriarcat et de la religion découvrent à travers cette activité la mixité sociale, que ce soit à travers le milieu et la classe sociale, l'âge, ou encore le sexe puisque l'école est ouverte à tous, filles comme garçons, petits et grands, enfants de rues, des refuges ou d'ailleurs.
Dans ce pays marqué par la violence et l'oppression, c'est chouette de voir souffler un peu de vent de la liberté dans les cheveux de ces demoiselles !