Je ne sais pas vous, mais moi je suis du genre ultra-connecté, mais alors vraiment, à l’extrême. Que cela soit dans mes loisirs, dans mon boulot ou dans ma vie perso, je suis continuellement branché sur mes réseaux sociaux et sur Internet.
J’ai beau assumer la chose et détester les gens qui me disent à tout va que c’est un problème, et que je rate beaucoup de la vie réelle en passant autant de temps sur Internet, j’aime malgré tout l’idée d’essayer de me déconnecter réellement, par exemple le temps du week-end. Alors, on essaye ?
Phase 1 : combien de temps ?
Si vous êtes vraiment très accro, et depuis longtemps, inutile de vous dire tout de suite que vous allez passer toutes vos vacances ou toute une semaine déconnectée, vous n’y arriverez pas. Non, choisissons une durée raisonnable, disons un week-end d’accord ? Du vendredi soir 20h, au lundi matin 8h.
Phase 2 : choisir le bon moment.
Inutile d’essayer de se déconnecter dans une période intense de la vie. Si vous êtes débordé au boulot, si vous croulez sous les problèmes, ou d’une manière générale, si vous avez des problèmes familiaux ou sentimentaux sur les bras, ça n’est peut être pas le moment de vous isoler. Choisissez une période de calme, aussi bien d’un point de vue pro que perso.
Phase 3 : prévenir les gens.
Ce sont souvent les autres les premiers dangers, la famille ou les amis qui vous sollicitent en permanence sur les réseaux sociaux ou par SMS. Prévenez vos dix contacts les plus actifs, et dites leur simplement que pendant tout un week-end, vous ne serez pas joignables. Soyez explicites et demandez-leur clairement de ne pas vous contacter, à moins d’une réelle urgence.
Phase 4 : et si on faisait ça à plusieurs ?
Pourquoi faire ça tout seul ? Avec votre compagne, votre amoureux, votre meilleur ami, à plusieurs il sera très certainement plus simple de se motiver non ?
Phase 5 : on fait ça où ?
Dans l’idéal, on s’éloigne, on en profite pour se mettre au vert, pourquoi pas la mer ou la montagne. En tous cas on cherche un lieu compatible avec la contemplation. Il faut que ça soit beau et dépaysant. On évite par contre d’aller trop loin ou de prendre un avion, source de stress et de tentations, ne serait-ce que logistiques.
Phase 6 : mais alors on fait quoi sans Internet ?
On dort plus longtemps, on prend du temps pour aller chercher les croissants, cuisiner des choses à la main. On fait l’amour, on fait du sport. On donne le temps à toute chose, on prend le temps de regarder la nature, de lire un livre, de discuter, de prendre du temps pour se raconter tous nos secrets. Dans tous les cas on chasse le concept d’ennui, et on remplace le téléphone par du concret, du palpable.
Phase 7 : résister, sans excès.
Il y aura forcément des moments de manque, ne serait-ce que par inquiétude, est-ce qu’il y a une urgence ? Un problème ? Pour cela on va vous conseiller deux choses, la première c’est de ne pas éteindre votre téléphone. Laissez simplement les notifications de vos SMS et de vos appels. Vous avez prévenu les gens importants que vous étiez déconnectés, ils ne vous contacteront qu’en cas d’urgence.
Et oui, vous avez le droit de jeter un oeil à votre téléphone une ou deux fois dans la journée, par exemple au moment d’aller vous coucher, pour vérifier qu’il n’y a pas une urgence.
Phase 8 : retour à la vie numérique. Pas trop vite.
Le lundi matin, retour des bonnes habitudes sur les internets, mais essayons de faire ça progressivement. Inutile de réactiver toutes vos notifications, certaines ne sont peut-être pas indispensables, et ce petit week-end vous l’aura très certainement confirmé. Et puis on essayera de changer doucement nos habitudes, en regardant un peu moins souvent son téléphone, et en prolongeant les bonnes choses de la vie réelle, réapprises lors de ce moment de pause. Ne serait-ce que pour terminer ce livre que vous avez commencé non ?
Et vous, quelles sont vos astuces pour moins vous connecter ?