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Une journée avec :- une styliste culinaire- une wedding planner- une critique gastronomique- une attachée de presse- une journaliste voyages
Comment se met-on au service des autres ?
On apprend à faire sans rien dire, l'important étant de rester à sa place et de savoir se taire. On devient à la fois concierge, majordome et dame de compagnie ! Je me suis créé un réseau de prestataires de services de confiance et de qualité, auquel je fais appel pour satisfaire mes clients.
Quelles sont les qualités pour exercer ce métier ?
Etre présentable bien sûr. Mais aussi disponible, à l'écoute, patient, discret, très organisé. Tenir un timing. Avoir de l'initiative. Et de la mémoire ! Il ne faut pas oublier les dates d'anniversaire par exemple et penser à proposer un bouquet de fleurs pour l'anniversaire de madame...
Comment ça marche ?
Le principe s'appuie sur les conciergeries des grands hôtels américains, auxquelles on peut demander tout ce qu'on veut. Pour bénéficier de mes services, le client prend un abonnement mensuel. Ensuite, c'est lui qui définit ses besoins : il m'appelle et m'explique sa demande. Chaque prestation est facturée. Ça va de la simple livraison d'un bouquet de fleurs au recrutement d'une femme de ménage par exemple.
Qui fait appel à vous ?
Ce sont souvent des professions indépendantes, des patrons qui s'investissent énormément dans leur travail et qui ont du mal à se dégager du temps pour gérer le quotidien. Ils choisissent alors de déléguer en confiance. Avec le sentiment qu'on s'occupe exclusivement d'eux.
Quels sont les plaisirs et les difficultés de ce métier ?
Le plaisir, c'est le relationnel ! Et la satisfaction du client, sentir qu'on a été utile... On n'a que le bon côté des gens, qui, comme on leur rend service, nous en sont reconnaissants. Et puis les journées ne sont jamais les mêmes ! La difficulté, c'est la gestion de son temps, il y a souvent des imprévus qu'il faut intégrer dans un planning déjà serré.
Avez-vous eu des demandes extravagantes ?
Pas vraiment...
Un soir à 23 h 30, un client m'a demandé si je pouvais aller à Paris pour y déposer un visa.
Une autre fois, de l'emmener en voiture à Aix-en-Provence. J'étais à Paris ce jour-là, je ne pouvais pas !