Même si j'assume totalement ma passion, parfois, le regard des autres ne me donne pas vraiment envie de parler de mon amour pour le groupe Indochine. La plupart des gens trouvent la bande de Nicola Sirkis ringarde, dépassée, ennuyeuse. Pas moi. Je les ai découverts très jeune, alors que j'étais vraiment toute toute petite, grâce à l'album Dancetaria. L'un des premiers que j'ai possédé, sous forme de cassette, à l'époque. J'avais... 5 ans.
Depuis, ma passion ne m'a jamais lâchée, même pendant les heures difficiles du groupe. Oui, j'ai acheté tous leurs albums, et à l'adolescence, j'ai commencé à faire des concerts. Lyon, Paris, Rouen, en festival... Chaque fois que l'opportunité se présentait, quitte à faire la queue toute la journée devant la salle ou la Fnac pour acheter mes places, quitte à faire faire des kilomètres à mes parents : impossible de m'en lasser.
Récemment, j'ai eu envie de faire le compte. Du haut de mes presque 25 ans, j'ai vu le groupe en live une bonne trentaine de fois, sur cinq tournées différentes, dans cinq villes, une dizaine de salles, du concert privé pour 50 personnes au Stade de France à guichet fermé.
Est-il besoin de préciser que je connais toutes les chansons par coeur ? Et bien sûr, que je ne m'en lasse pas. Je sais déjà que je vais suivre le groupe lors de sa tournée européenne à venir, pour au moins une date. Avec vous ?