Armée de mes chaussures les plus confortables, je m'élance à l'assaut du Castelo Sao Jorge.
Pied ailé et cur léger, je serpente à travers ses ruelles tortueuses, ses escaliers, ses pentes abruptes, ses culs-de-sac, ses passages voûtés, ses venelles escarpées ne menant nulle part. Je me perds dans ce labyrinthe multicolore.
Heureusement, une sonnerie lointaine se fait entendre. Je suis son signalement et me retrouve nez à nez avec le fameux tram 28, ancestral et brinquebalant. Une voiture unique : jaune, intérieur bois, technologie anglaise, années 1930. Une aubaine pour une fainéante comme moi ! Ni une ni deux, je saute dans l'engin qui traverse cahin-caha les quartiers inextricables de la cité. J'atteins enfin les remparts du Castelo.
De là, Lisbonne est à mes pieds. Et je surplombe les toits de l'Alfama.
Une odeur de friture se fait sentir. Déjà l'heure du dîner ?
En route pour le Bairro Alto, aux rues pavées et aux façades écaillées. Là aussi, comme tout quartier haut qui se respecte, le Bairro Alto possède son point de vue. C'est le "miradouro" de Santa Catarina. De là, un flamboyant coucher de soleil qui me permet de faire des plans sur la comète avec Jules ! Mais entre petits restos, boîtes à fado, bars caractéristiques, l'endroit est également parfait pour faire la fête ! La nuit promet d'être longue...