En effet, les jeunes enfants qui ingèrent du miel, même en faiblequantité, risquent de développer une maladie rare mais très grave : le botulisme infantile.
Elle est provoquée par les spores d'une bactérie contenues dans les
poussières véhiculées par les abeilles et peuvent ainsi se retrouver dans le
miel. Les bébés de moins d'un an n'ont pas un système immunitaire assez
développé pour se protéger de cette infection qui touche le système nerveux. Même si la plupart des cas de botulisme infantile oblige unehospitalisation très longue sous assistance respiratoire, les cas mortels sontextrêmement rares dans les pays occidentaux.
Je me rends compte que le manque d’information m’a fait prendre des
risques. Je n’avais aucune connaissance de ce phénomène. Je me rappelle avoir
mis du miel dans les premiers yaourts ou petits suisses que je donnais à mes
filles lors de la diversification alimentaire.
Depuis 2004, l'ANSES avait constaté une augmentation du nombre de cas
de botulisme infantile. Elle rappelait donc, conformément aux recommandations
de l'OMS qu' « il est absolument déconseillé de donner du miel, quelle que soit
son origine, aux nourrissons de moins d'un an » et que « le miel ne devrait
jamais être ajouté à l'alimentation des bébés, ni utilisé sur le doigt ou la
tétine pour calmer un nourrisson agité, souffrant de coliques. »
Aucun médecin, ni pédiatre ne m’a jamais informé. Pourquoi le corps
médical ne prévient pas de ce risque lors de la diversification alimentaire de
nos petits ? On nous recommande bien pendant la grossesse de ne pas manger
de fromages au lait cru pour éviter les risques de contamination à la listéria.
Pourquoi n’en est-il pas de même pour le miel et le botulisme infantile ?
Sources : anses.fr / topsante.com