Ce bouquin, pour être honnête, on l'avait oublié. Mais après l'avoir retrouvé derrière les cartons, voilà ce qu'on en pense.
"Scarlett si possible"De Katherine PancolEditions PointsParu en 1998
Pourquoi je l'avais oublié :
Un peu bêtement j'avoue, je pensais que l'adolescence passée, les aventures de ces trois copines qui obtiennent leur bac en plein mai 68 me toucheraient moins. Premiers pas timides loin de la présence rassurante des parents, difficultés à trouver sa voie professionnelle... C'est un peu comme revoir un épisode de "Sauvés par le gong" ou "Beverly Hills". J'adorais mais j'ai passé l'âge.
Pourquoi je l'ai ressorti :
New York, premier voyage. En regardant le plan du métro, d'un seul coup m'est revenu en tête le personnage de Martine. La fille de communistes, fascinée par l'Amérique qui apprenait pas cur le nom de toutes les stations de métro de la Grande Pomme, histoire d'être prête pour le jour où elle quitterait Pithiviers pour rejoindre le pays de l'oncle Tom !
Alors je me suis aussi rappelée l'ascension de Bénédicte la journaliste, un Bel-Ami au féminin et surtout de Juliette, la petite bombe aux longs cils dont le cur balance en permanence.
Inutile de dire qu'à peine rentrée en France, je me suis replongée tête la première dedans !
Et alors ?
Alors ça fait du bien de retrouver de vieilles copines, c'est comme retrouver les copains de lycée sur Facebook ! Quel plaisir de relire le passage ou Martine vit enfin à New York ! De retrouver la brillante Bénédicte ourdir des plans machiavéliques pour rapporter un scoop et être embauchée au Figaro.
Ou encore de partager à nouveau les élans du cur de miss Juliette qui, malgré tous ses soupirants, penche plutôt pour un homme à la tête de crapaud. Sûrement parce qu'elle se dit souvent "qu'il faut toujours garder ses distances avec les princes charmants, sinon ils refilent la pantoufle à une autre !"
Verdict :