Le Café Pouchkine de St Germain des Prés a ouvert il y a peu, mais le bilan ne fait pas rêver. Allez, c'est parti, je vous raconte pourquoi.
L’arrivée est mignonne et se veut typique. Une jolie blonde à l’accent russe vient présenter l’établissement comme si nous étions deux touristes. Nous l’écoutons respectueusement nous parler de la chanson de Gilbert Bécaud et son célèbre Nathalie. On ne sait pas trop qui ça peut faire rêver mais ça a l’air de lui plaire…
Entre deux claquements de portes vraiment bruyants et qui remuent l’ensemble de la terrasse, nous essayons de passer commande. Deux chocolats et un St Honoré. Ah non… Le retour de la blonde chocolatée m’annonce que finalement je ne pourrai pas avoir ma pâtisserie, non, vous comprenez, quelqu’un l’a réservé entre temps… Oui, oui, on l’a réservé. Soit… Elle me propose des macarons à la place, j’ai envie de rire mais visiblement ce n’était pas une plaisanterie. Je décline la « touchante » attention de vouloir me refourguer un truc qui ne correspond absolument pas à la pâtisserie initialement commandée.
Arrive les chocolats. Le malaise. Plein de chantilly qui coule partout, nous avons que nos tasses, pas une petite serviette pour essayer de garder un peu de standing. Ici on est comme ça, les russes sont propres même quand ta hanse a déjà du chocolat dessus.
La dégustation se poursuit avec ce même claquement de porte qui devient de plus en plus insupportable.
Si j’ai aimé ? On ne peut pas dire ça… Quand la cuillère tient toute seule dans ta tasse, on valide pas trop ou alors quand on vent un chocolat a presque 10€, on propose un petit pot de lait à côté pour laisser le choix au client.
Sincèrement, je ne pense pas retourner au Café Pouchkine, rien n’a été concluant, ni le cadre, ni l’accueil et encore moins le produit phare ! Je trouve ça dommage quand on a un nom aussi prestigieux.