Pour certains, c'est peut-être une habitude de petite fille ou d'adolescente. Moi, je me souviens d'avoir eu mon premier journal intime à l'âge de huit ans. Et de ne l'avoir jamais lâché. Je n'écris pas dedans au quotidien, parfois je l'ignore même pendant plusieurs mois. Mais je sais qu'il est toujours là.
Dedans, je raconte tout. Ce que je vis, ce que je pense, à qui je pense. Mes rêves, bons ou mauvais, mes choix, mes alternatives, mes envies, mes regrets… Ecrire, c'est ma thérapie à moi.Ça m'aide à voir les choses de façon plus claire. Le simple fait de poser des mots sur du papier m'aide à me vider la tête pour faire le point. Mais attention : j'ai essayé de faire un journal virtuel, plutôt que d'user des carnets en pagaille. Ce n'est pas la même chose. A croire que moi, l'amoureuse de l'écriture manuscrite, j'ai besoin de papier pour coucher mes sentiments. Mais alors ensuite, ces carnets, j'en fais quoi ? Et bien, je ne les garde pas, je ne les relis pas.
Pas besoin, ni l'envie de les conserver, puisqu'ils ne concernent que
moi, et que certains écrits pourraient blesser mes proches, lorsqu'ils
me sont venus sous le coup de la colère. Pas question de les jeter et de risquer que n'importe qui puisse lire l'histoire de ma vie. Alors je les brûle. A l'occasion d'un feu de cheminée, d'un barbecue, peu importe l'occasion : cela me permet de tirer un trait, et d'aller de l'avant.
Et vous, c'est quoi votre forme de thérapie ?
La thérapie par l'écriture
Ou pourquoi je ne me lasse pas d'écrire dans un journal intime.
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