C’était il y a quelques jours, il faisait froid, j’avais envie de bouger de chez moi mais pas suffisamment pour aller courir. Quand une de mes amies m’a dit “et si on allait à la salle de sport essayer un cours de Pilates ?”, je lui ai dit “ouais, pourquoi pas”.
Nous voici donc arrivées à la salle de sport, où des dizaines de personnes (des femmes majoritairement) attendent l’heure du cours. Le professeur nous demande de rentrer, de prendre un tapis et de nous installer.
Le cours commence. Rappel des bases du Pilates pour celles qui viennent la première fois comme nous. Il s’agit d’un cours basé sur la respiration et le renforcement musculaire. Ici, on ne transpire pas (ou peu), tout est concentré sur la perception de notre corps. C’est une méthode dite “douce” pour muscler son corps en profondeur.
Première chose, il faut réussir à dompter la respiration costale et ce n’est pas une mince affaire. Mais une fois que j’ai pris le pli, les exercices s’enchaînent. Inspirés du yoga ou encore de la gymnastique, il faut jongler entre les mouvements et la respiration. Cela continue pendant 30 minutes, où l’on travaille les abdos (et ils ont bien bossé eux !), les jambes, les fessiers, etc. Je peux vous dire que si certains exercices se sont faits les doigts dans le nez, il y en a certains où je ne faisais pas ma maligne et où j’ai bien galéré.
Une mini-séance de relaxation vient compléter la séance, pour faire le vide dans notre esprit et relâcher les muscles. Ça fait du bien ! Je ressors du cours apaisée, mais pas en ayant l’impression d’avoir fait du sport.
2 jours plus tard, les effets du Pilates se font ressentir : qu’est-ce que j’ai mal aux abdos ! Preuve que ça a quand même travaillé.
Mais au final, je me suis rendue compte que le Pilates, ce n’était pas pour moi. J’ai besoin de me défouler et de transpirer, en somme de tout donner pendant une séance de sport et le Pilates est vraiment trop “doux”, trop lent, trop “mou”, même si les effets se font ressentir. Mais je suis contente d’avoir essayé !