Une fois que j'ai repris mon souffle et arrêter de courir comme une hystérique pour tenter d'attraper mon vol déjà haut dans le ciel, je fais quoi ? Rater son vol, ça n'arrive pas qu'aux autres... La preuve !
1. Si la compagnie a annulé le vol
Panne, grève, tempête... Bref, c'est pas mon jour de chance... et puis je suis bloquée à l'aéroport.
La solution ? Je peux demander une indemnité et le transporteur doit prendre en charge les frais de restauration, d'hébergement à l'hôtel et de transport. MAIS si l'annulation n'implique pas la responsabilité de la compagnie (conditions météorologiques, sécurité, grève...), le transporteur n'est pas tenu de rembourser les billets.
2. S'il s'agit d'un problème de SURBOOKING.
Impossible d'embarquer ?
La solution ? Avec mon plus beau regard et quelques sourires opportuns, un passager me cèdera gentiment son billet. Le cas échéant, je saute dans le vol suivant et je réclame quand même un dédommagement. Et si la compagnie ne propose aucun autre vol avant le lendemain, je peux exiger un hébergement à ses frais, un transfert sur un autre vol et même une indemnité, pouvant s'élever jusqu'à 600 euros pour les trajets de plus de 3500 km.
3. Si j'arrive en retard...
Parce que j'ai raté mon train, mon métro, que mon réveil m'a joué des tours... Aïe, ça se complique.
La solution ?Tout dépend du billet acheté, s'il est modifiable ou remboursable.
Si j'ai souscrit une assurance - qui mentionne spécifiquement le remboursement en cas d'annulation - je peux prétendre à un dédommagement.
5 conseils pour éviter la panique
1. Je contacte la compagnie aérienne ou l'agence de voyage qui m'a vendue le billet pour connaître les recours possibles et tenter d'obtenir sinon l'intégralité du billet au moins la moitié.
2. Ca peut être utile de lire les conditions de vente (oui, oui on parle bien de la partie illisible et pas marrante à lire au dos, mais indispensable).
3. ATTENTION à l'heure limite d'Enregistrement et l'heure limite d'Embarquement.- Pour la première il s'agit de se présenter au comptoir pour retirer sa carte d'embarquement. Le tout, avant la fermeture de l'enregistrement !- Pour la seconde : c'est la dernière étape avant de prendre place dans l'avion. J'évite donc de m'oublier dans le Duty free... Sinon le billet est perdu !
4. Entre deux vols, je peux me rattraper et lire (ou au moins feuilleter) la réglementation européenne du passager. Pas très glamour mais instructive...
5. Plus d'informations sur le site de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) : www.dgac.fr et sur www.airfrance.fr
Le bon plan :
J'enregistre en ligne sur Internet, pour gagner du temps. Du coup j'évite les files d'attente et je choisis mon siège, plus besoin de supplier mon voisin pour le hublot. Je reçois ma carte d'embarquement par mail ou mieux par SMS. Sur place, je présente juste mon portable... La classe !