Avant les réseaux sociaux, quand on avait un problème avec une entreprise, on bougonnait tranquillement dans son coin, on en parlait éventuellement à ses proches, et on appelait le service client pour se plaindre.
Mais ça, c'était avant. Parce que oui, maintenant, il y a Twitter. Résultat, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on n'hésite plus à le signaler à la marque, si possible en public. Histoire de bien montrer qu'on a été bafoué devant tout le monde, afin que la marque en question arrange les choses le plus vite possible.
Je l'avoue, moi aussi j'ai tendance à le faire. Quand mon Uber (service que j'ADORE au demeurant) se perd et mets 45 minutes de plus que d'habitude à me ramener chez moi, ou que mon colis Asos arrive avec 3 semaines de retard quand j'ai payé pour une livraison en 24h.
Mais en 24h, j'ai été confrontée à deux exemples qui m'ont fait réfléchir, et passer l'envie de m'offusquer sur Twitter pour un rien. Le premier, c'est le cas Capucine, la blogueuse beauté qui a tweeté trop vite que, après le passage d'une employée de ménage, son fond de teint avait disparu. Tout ça pour le retrouver un peu plus tard. Résultat ? Des milliers de messages d'insultes et de moqueries.
Aujourd'hui, c'est mon propre tour. En lisant l'article de The Flonicles sur le ShredPad de Nana, je m'énerve. Car oui, le tabou des règles est quelque chose qui me met hors de moi. Et j'en parle sur Twitter.
Sauf que voilà : ce que je ne savais pas, c'est que cette histoire était en réalité un fake. Honte à moi, sous la colère, j'ai tweeté trop vite, d'autant plus que j'avais le communiqué de presse qui m'attendait sagement parmi les 5 000 messages non-lus dans ma boîte mail. Et forcément, plusieurs personnes bien intentionnées me l'ont fait remarqué. Désolée Nana, je me suis énervée pour rien, j'espère que tu ne m'en veux pas.
Bilan de l'histoire ? J'ai décidé de me calmer un peu sur les tweets justiciers, et d'apprendre à réfléchir un peu plus avant de m'en prendre à quelqu'un sans être absolument SÛRE d'avoir raison.
PS : par contre, si les marques pouvaient arrêter de jouer sur les faux produits pour faire le buzz, ça m'arrangerait. Parce que bon, flûte à la fin, il y a suffisamment de fausses infos qui tournent sur le net pour ne pas en rajouter.