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Échappée sauvage en Camargue

Échappée sauvage en Camargue

Samedi matin. Réveil en fanfare. J'entends l'appel du large et des contrées sauvages. Je suis d'humeur vagabonde : j'ai la bougeotte qui me démange. Deux jours devant moi... Je file direct au Grau-du-Roi.

Côté Mer...

D'un destrier à l'autre, il n'y a qu'un pas. Je troque le bleu métallisé contre une pelure blanche à tachetures grises. Et une crinière de feu. Non, pas la mienne de crinière, celle de mon cheval.

Me voici donc au Mas de l'Espiguette pour un baptême camarguais en bonne et due forme.

En Don Quichotte des temps modernes, j'explore la plage de l'Espiguette, étendue de sable et de dunes vierges, classée site protégé. Pour peu, j'affronterais presque des moulins à vent.

Pas, petit trot, galop... (et même cascade de cirque en impro), j'aurai tout essayé (mes fesses vous le confirmeront).

Mes aventures chevaleresques m'ont mis l'eau à la bouche et mes pieds se sentent d'humeur marine. Je reprends des forces à deux pas : au restaurant Le Bouchon.

Les gambas grillées, moi, je les mange avec les doigts.

Le restaurant Aïgo Boulido

Ni une, ni deux je fonce ensuite vers le port de pêche du Grau-du-Roi. Une glace improvisée avant d'embarquer sur mon navire : le Catamaran Picardie. Le grand large me donne des ailes. J'emplis mes poumons d'air marin et salue la plage de l'Espiguette au loin. Puis, plus rien : bercée par la gîte légère du bateau, je me suis endormie.

C'est au soleil couchant que je rentre à mon hôtel, le Spinaker, niché au cœur de la plus grande marina d'Europe. Port-Camargue.

Le ciel en camaïeu de roses s'harmonise avec les couleurs nouvelles de mon teint.

J'ai pris un coup de soleil. Je me refais une beauté dans le confort de ma chambre, avant de repartir dîner sur la plage du Boucanet. À cette heure, mon estomac a pris les commandes. Tant mieux. Je suis dans les conditions optimales pour apprécier la cuisine inventive et colorée de l'Aïgo Boulido. Je sirote mon punch maison et m'amuse de la déco insolite de ce cabanon chaleureux au bord des dunes. J'attends mes couteaux en persillade et mes palourdes safranées. Mes papilles s'impatientent.

Au Spinaker, les drisses sonnent sur les mâts des voiliers alentour. Je m'endors sans peine. Mon corps a gardé en mémoire les remous du bateau.

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