Enfin « simplement », façon de parler ! Ce
sport insolite requiert concentration et équilibre, soit deux choses qui m’ont
toujours fait défaut. Je me suis donc vue marcher, courir même, pour essayer
d’atteindre plus vite mon arbre B et… lamentablement me réceptionner sur
l’herbe, il fallait s’en douter. Pour mon vertige intempestif en revanche,
aucun problème puisque le slackline requiert environ un mètre de hauteur (soit
quelque chose de tout à fait supportable).
Devant moi, certains ont exécuté des démos un peu folles, avec
acrobaties à la clé et maîtrise totale. C’est qu’à la base, cette activité est
quand même une idée de fanas de l’escalade résolument casse-cou. Tout ne m’y
prédisposait donc pas et pourtant, j’y ai trouvé une vraie dose de fun, l’aspect élastique me faisant
l’effet d’un trampoline nouvelle génération.
Il paraît que pratiqué régulièrement, le slackline est
excellent pour le corps et l’esprit. En initiation en tout cas, il en met
définitivement plein la vue. Physique certes, mais pas impossible, il n’y a
aucune contre-indication pour ne pas essayer. Et dans le genre téméraire fou
furieux, on peut aussi le pratiquer à des hauteurs vertigineuses (mais ça, ce
n’est pas pour tout de suite).
Attention tout de même à ne pas tendre votre corde élastique
n’importe où, certains parcs et jardins l’interdisent formellement.
Et pour en savoir d’avantage, le mieux est encore de vous renseigner auprès
des passionnés : https://sites.google.com/site/parislack/