Au lycée, mes profs me disaient un peu fainéante. Probablement parce que, par pure procrastination, je faisais mes devoirs au dernier moment. Quand je les faisais ! Pourtant, de ma propre opinion, j'étais loin d'être une feignasse. Je préférai me consacrer à d'autres activités. Ecrire principalement.Monter un journal dans mon lycée, le remplir, corriger mes petits camarades, maquetter. Sillonner les concerts aussi, et écrire des revues pour mon blog.
J'ai passé toutes mes vacances scolaires à faire des petits boulots, payée ou de façon bénévole. L'important ? Être occupée en permanence. Des choses qui m'ont, mine de rien, préparée à ma profession actuelle.
Puis
il y a eu les études, durant lesquelles je préférai renoncer à mes
vacances d'été pour cumuler les stages, sans compter mes petits boulots
d'étudiante. Déjà, là où mes copains se plaignaient des journées trop longues, je cumulais les heures, pour mon plus grand plaisir.
Et depuis que je suis dans la vie active je suis plus épanouie que jamais.J'ai monté mon entreprise, choisi volontairement une carrière pour laquelle j'ai besoin de me donner à fond, au quotidien. Les horaires de bureau ? Connais pas. Je travaille tôt le matin, tard le soir, les week-ends, les jours fériés.
D'ailleurs, j'ai énormément de mal à prendre des jours de repos. Ou même pire : des vacances. Partir sans mon ordinateur et risquer de passer à côté d'une opportunité de travail ? Impossible.
Docteur, je crois que je suis accro au travail. Mais c'est pas si grave…Si ?
Confessions d'une accro au travail
Si je pouvais avoir des journées de 48h…
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