Ce festival, créé dans les années 80 par quelques hippies Californiens, est désormais un événement connu du monde entier.
Le Burning Man, c’est Black Rock City, une ville à part entière, créée à partir de rien au milieu du désert. Chacun est tenu d’apporter tout ce qui lui permettra de vivre sur place pendant une semaine : nourriture, tentes, matériel, et bien sûr, de l’eau. À la fin, tout doit disparaitre – on ne laisse rien trainer, c’est le principe écologique et durable de ce festival hors normes.
À Black Rock City, on trouve de tout : des jeunes, des vieux, des familles avec des enfants, des hommes d’affaire, des stars, des artistes... Il y a des rues, avec ses noms et ses coins, la « Playa » - espace sans habitations au centre de Black Rock City - des installations artistiques, des ateliers, des endroits pour faire la fête, d’autres pour se reposer ; une police, un centre de premiers soins, et des sanitaires. C’est un joyeux melting pot de tout ce que chaque camp souhaite partager – en effet un des principes fondateurs du Burning Man est le don. On n’achète rien, on n’échange rien, on offre.
Ce festival se veut donc un espace de partage, d’amour, de liberté. Cette année encore, 60000 participants se sont réunis pour le feu de joie final : la crémation du « Man », emblème du festival qui s’est tenu au centre de la Playa pendant toute la semaine.
Le Burning Man, ce ne sont pas juste des illuminés. Ce sont des gens comme tout le monde, qui cherchent à s’évader, pour une semaine, de leur réalité.