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Bref. J’ai pris un cours de pole dance

Bref. J’ai pris un cours de pole dance

Parfois le dépassement de soi conduit à tester les activités les plus improbables. Et c’est ainsi qu’un jour, je me suis retrouvée sur une barre tournante, la tête en bas. Du pole dance, on appelle ça.

Pour celles qui ne savent pas, la pole dance est une
discipline (bien physique, comme j’ai pu le constater) qui consiste à danser
sur et autour d’une barre verticale, exécutant une chorégraphies à base de
figures plus ou moins acrobatiques.

Cette pratique, au départ connotée car assimilée au strip-tease, s’est démocratisée ces
dernières années. Elle est devenue un sport à part entière et une alternative
aux exercices de fitness, tout en mettant en valeur la féminité. Suivant cet
argumentaire, j’ai donc décidé de tester…

Et bien OUTCH ! Je ne suis certes pas une grande
sportive mais toutefois habituée à l’exercice pour prendre de soin de moi
régulièrement. Et pourtant, même avec cette base, autant vous dire que ce fut
rock n’roll. Je vous livre quelques détails à savoir avant de vous
lancer :

- 1h de pole dance, la première fois = 4 jours de
courbatures intenses. J’ai pleuré ma mère pour faire le moindre mouvement et
demandé à mon mec de m’habiller tellement je n’y arrivais pas. Voilà.

- La barre verticale, c’est le mal. Elle brûle les jambes (car
il faut s’y laisser glisser tout du long… en short), procure des hématomes
disgracieux et se met à tournoyer pile lors de l’exécution d’une figure
compliquée. Par conséquent, les « BAM » entendus durant la séance
étaient le bruit de mon postérieur meurtri se fracassant contre le sol. 

- Tout s’effectue à la force des bras, ce qui est
contraignant pour quelqu’un comme moi qui a précisément de petits bras de
poulet, pas musclés pour deux sous.

- Il faut avoir la mémoire de se souvenir de TOUTE la
chorégraphie. Oui, parce que se retrouver les quatre fers en l’air accrochée à
la barre, tout double menton sorti, ne suffit pas : il faut aussi compter
les temps et enchaîner les mouvements. A vrai dire, je songe clairement à
retourner vers le modern-jazz.

- La connotation strip-tease
est peut-être valable quand la fille se meut avec grâce et souplesse autour
de la barre. Mais moi, j’ai plutôt eu l’impression de ressembler à un koala qui
s’accroche très fort à son bambou. Et m’est avis que si je reproduisais la
« chorégraphie » à la maison, l’homme ne serait pas particulièrement excité
mais mort de rire.Sinon, c’est très beau en vrai (quand c’est bien fait,j’entends). Mais pour ma part, je vais devoir pratiquer encore un peu…

Pour les intéressées, sachez que la pole dance peut
s’adapter à tout niveau et que c’est une excellente idée (de torture) lors d’un
EVJF.Vous trouverez forcément une école proche de chez vous.N’oubliez pas de sortir les talons : beaucoup d’écolesvous font travailler directement sur high
heels. J’appelle ça le côté sexy-Compeed.Enfin, venez jambes nues et non crémées : en collant ouavec une lotion hydratante, ce n’est plus du pole dance mais du ski !

Alors, tentée ?

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