Ô Barcelona... Ses rues pavées, son mélange de cultures, ses petits bistrots remplis de retraités espagnols. Il y a bientôt deux ans, j'ai offert à ma moitié une escapade de quelques jours à Barcelone. Qui eût cru qu'une ville si proche de la nôtre nous déconnecterait autant de nos petits tracas et contrariétés, tout en nous rapprochant un peu plus ? Et s'il fallait se souvenir des belles choses, ce serait...
- les pauses goûter constituées d'un kilo de cerises bien mûres et de pêches achetées à la Boqueria, les noyaux jetés par la fenêtre en n'espérant toucher personne.
- le Parc Güell visitée sous l'orage, mes cheveux droit sur ma tête à chaque coup de tonnerre, ma jupe blanche teintée de boue car traînée sur un banc trempée (mais siii, avec le recul, c'est drôle).
- les longues balades dans le quartier gothique, avec des pansements anti-ampoules cette fois-ci.
- ma recherche du bistrot El Xampañet (une éternité), ces deux policiers sceptiques à qui j'ai demandé mon chemin deux fois en l'espace de deux heures.
- les tapas de chez Lonja de Tapas, notre abandon à trouver El Xampañet ce soir-là.
- la paëlla de Can Majo, ses petites écrevisses au bord de la mer, ses serveurs souriants qui tentent de nous parler en français.
- les pichets de sangria de l'Absinta Bar, ses plateaux de charcuterie aussi.
- la brise marine, si agréable au printemps et en été, qui donne envie d'y rester pour toujours.
- la Sagrada Familia observée de derrière (le meilleur spot), sans ticket ni file d'attente et libres comme l'air.
- les bombas et patatas bravas pour seul dîner, mes papilles qui frémissent à l'idée d'en croquer.
- les fous rires, la perte si agréables de nos repères, les coups de soleil aussi.
- et la hâte d'y retourner main dans la main, bien sûr.