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Aïe, j'ai de l'herpès !

Aïe, j'ai de l'herpès !

On le sait, une fois qu'on en a, pas moyen de s'en débarrasser définitivement. Mais on peut essayer de limiter les symptômes. Nos 5 conseils pour bien gérer les poussées.

On le sait, une fois qu'on en a, pas moyen de s'en débarrasser définitivement. Mais on peut essayer de limiter les symptômes. Nos 5 conseils pour bien gérer les poussées.

Petit rappel : une fois qu'on a chopé un des virus de l'herpès, on le garde à vie dans notre organisme. Mais on peut très bien l'avoir attrapé... et ne jamais faire de poussées (dans 90% des cas). Résultat, on ne le sait même pas !

1. J'apprends à le reconnaître

Si on a chopé le virus, c'est important de connaître les symptômes pour les traiter vite ! En cas d'herpès labial, c'est plutôt clair : un petit bouton sur le bord des lèvres qui devient rouge, douloureux, qui suinte et forme une croûte, c'est ce qu'on appelle un bouton de fièvre !

Mais pour l'herpès génital, c'est plus compliqué. On peut le confondre avec une mycose : démangeaisons au niveau des parties intimes, brûlures notamment quand on fait pipi, picotements... Sauf que l'herpès est un virus et la mycose un champignon, donc ça ne se traite pas du tout de la même façon !

Pour être sûre, on file voir notre généraliste ou notre gynéco et on lui demande de jeter un œil. Il pourra nous prescrire un examen en labo pour confirmer.

2. En cas de poussée, je réagis au quart de tour !

On ne peut pas se débarrasser du virus mais on peut limiter les symptômes... à condition d'agir illico presto. Comment ? En prenant des comprimés à base d'antiviraux (aciclovir ou valaciclovir, sur ordonnance), efficaces contre l'herpès quelque soit sa localisation (labial, génital...).

Pour que ça marche, on les prend dès les premières sensations de picotements et pendant plusieurs jours.

Mieux vaut en avoir toujours dans l'armoire à pharmacie ou notre sac à main !

Et si on fait souvent des poussées (+ de 6 fois par an), ils peuvent aussi aider de manière préventive, histoire de les espacer. Il existe aussi des crèmes, à base des mêmes actifs, à appliquer directement sur la zone touchée (le bouton de fièvre par exemple).

Problème : elles seraient moins efficaces que les comprimés.

3. Je fais gaffe à l'auto-contamination

Le risque : on a un bouton d'herpès sur la bouche et on se le transmet à d'autres parties du corps. Car non, l'herpès ne touche pas que la bouche et les parties génitales ! Il peut aussi s'étendre à d'autres parties du visage (le nez ou les yeux, par exemple en mettant nos lentilles) ou aux doigts.

Pour éviter ça, on adopte une hygiène irréprochable en cas de poussée : on se lave les mains régulièrement et on évite de tripoter la zone touchée (le bouton de fièvre par exemple) pour ne pas disséminer les germes.

4. En cas de poussée, je prends mes distances !

L'herpès est un virus hyper contagieux, qu'on se refile par les contacts peau/muqueuse. Traduction : en cas de bouton de fièvre (herpès labial), on oublie les bisous à notre chéri et aux autres (notamment les enfants) jusqu'à disparition totale, y compris des croûtes.

Idem en cas d'herpès génital : le préservatif ne suffit pas à protéger l'autre à 100% (certaines parties sont quand même en contact), du coup mieux vaut s'abstenir jusqu'à la fin de la poussée... On peut aussi transmettre le virus en dehors des poussées mais rassurez-vous, c'est très rare !

5. Je repère mes ennemis

Certains facteurs peuvent favoriser les poussées et à la longue, on commence à les repérer : stress, soleil, fatigue... Du coup, on agit en conséquences. On peut prévenir en se faisant prescrire un traitement ou en essayant de lever le pied en période de stress ou de fatigue par exemple, pour éviter les poussées intempestives.

Et voilà, hop, plus rien, il ne vous reste plus qu'à espèrer qu'il ne revienne pas cet herpès !

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