Le rendez-vous est donné, « retrouvons nous au Mercure rue de Caulaincourt, le cadre est charmant et la terrasse est agréable ». Quelques jours plus tard, je me retrouvais donc en face de l’homme à la voix la plus surprenante de ces dernières années à parler musique autour d'un thé.
Pour ceux qui ne connaissent pas Corson, vous l’avez certainement entendu à la radio ou en TV avec son titre We’ll Comme Again, titre qui a su se faire une jolie place au soleil (la Française des Jeux a choisi ce morceau pour l’une de ses campagne de pub) ou alors avec le morceau Raise Me Up.
Je vous propose donc de plonger over The Rainbow et de partager avec vous ma rencontre avec cet artiste bourré de talent.
Un parcours 100% musical
Alors qu’il était Alain, et pas encore Corson, c’est d’abord le chant lyrique qui l’a attiré. Paradoxalement, ce choix a été fait alors que sa jeunesse fut bercée par Queen, U2 et Nirvanna.
Plus tard, il aura un véritable coup de coeur pour les Stereophonics et en particulier pour la voix Kelly Jones, le leader du groupe avec qui il rêve de faire un duo. (Je ne peux que valider 857 fois ce choix et j'admets avoir adoré parler de ce groupe que je vénère avec Corson, fin de la digression...)
Cette « double culture » musicale expliquera toute la profondeur instrumentale de ses différentes chansons qui viendront par la suite. En effet, aujourd'hui, ses inspirations sont multiples, tour à tour, les sons se font rock, pop, voire lyriques quand il monte dans les aigus avec tant d’aisance.
Après des années riches musicalement, Corson prend son envol en 2010, année où il sort son premier EP, guidé par sa soif de liberté et dont ses cordes étaient le « dénominateur commun » de ses 5 titres, comme il explique humblement.
Plus qu’un album, une histoire
A travers son premier album, Corson a souhaité nous raconter une histoire. On le voit notamment très bien dans le titre The Rainbow qui aurait fait une bande originale parfaite pour un film. Il faut savoir que Corson, a écrit et composé cet album. D’ailleurs, l'artiste confie que « sa manière de composer est très cinématographique, il imagine toujours le clip qui va avec son morceau ». Au-dela des images, il explique également que c’est son lien avec les fans qui l’a guidé, « il y a un fil conducteur sur l’album, j’ai construit cet album en pensant à la scène, je ne veux pas que les spectateurs s’ennuient en venant me voir en concert.».
Au-delà de la musique, un homme
En préparant cette rencontre, j’ai appris qu’il était le parrain de l’association Rafael Lorraine, association qui lui tient à coeur. J'ai profité de cet entretient pour en apprendre davantage sur son lien avec cette dernière. Il a donc expliqué qu'il aide à apporter du bonheur à des petits bouts en leurs permettant de rencontrer leurs idoles, « j’use de mes relations pour faire plaisir aux enfants. Ces petits moments de bonheur ont des effets sur leur santé et ça aide aux capacités de guérison ».
Après sa touchante présentation de l’association, une phrase a particulièrement touché mon petit coeur de fille, « la musique ne sauve pas le monde mais ça aide ». Et il a raison….
Mais détrompez vous, si Corson semble être le gendre idéal, il confie aussi en souriant qu’il est "un vrai fêtard, sous mes airs très sage, posé, je peux aussi surprendre ».
Par ailleurs, Corson n'est pas juste un fan de musique, il est un fan de la vie de manière générale. Au détour d'une question, il m'a confié les 5 choses qu’il adorait :
- Aller se promener aux Abbesses
- Faire des photos dans une ville qu’il ne connait pas
- Dévorer des croque-madame (il vous conseille d’ailleurs celui du Sancerre sur des Abesses)
- Voyager, son dernier coup de coeur fut pour Vancouver
- Faire la fête avec ses amis
Une fin d'année intense
Son actualité, c’est le single Sonia qui commence à se faire de plus en plus entendre sur les ondes. Par son histoire, ce titre est aussi étonnant qu’extrêmement touchant. Sonia parle de sa maman, à qui il dédie l’ensemble de l’album. A travers le titre Sonia en particulier, il rend un vibrant homme à sa maman partie il y a quelques années, pour ceux qui ne le savent pas, c’est d’ailleurs pour elle qu’il a choisi ce pseudonyme de « Corson ». Mais ce titre connait également son histoire personnel. Au départ, il ne figurait pas sur l'album, ce n'est que plus tard que Sonia a fait partie de l'aventure The Rainbow.
Si vous souhaitez découvrir davantage l’univers musical du beau Corson, sachez qu'il sera présent sur plein de dates de festivals et une tournée devrait commencer en novembre. Pour ne rien louper, garder un oeil sur sa fanpage.
Merci Corson pour cette chouette rencontre et tout notre "corps sonne" pour cet album très réussi.