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Sport : quand Instagram nous file des complexes

Sport : quand Instagram nous file des complexes

Une photo de yoga par-ci, un chrono de running par là… Stop !

Oui, je sais que l'on peut partager tout et n'importe quoi sur
Instagram. Oui, je sais que le sport est redevenu à la mode. Mais même
si je passe moi-même plusieurs heures par semaine dans une salle de
sport, la moitié de mes abonnements Instagram me filent des complexes.
Avant,
je pouvais décider de zapper mon cours de Zumba tranquillement, sans la
moindre culpabilité, pour m'enfiler un combo pizza-glace. Mais
maintenant, il y a Instagram pour me rappeler que A. a couru 17,38
kilomètres, que M. a maîtrisé une nouvelle posture acrobatique de yoga,
ou que L. sort tout juste de son cours d'Aquagym.
Le tout
bien-spur accompagné de photos plus sexy tu meurs, qui me poussent à me
demander si elles n'ont pas une technique pour ne pas transpirer / ne
pas se décoiffer.
Enfin bon, les copines qui postent des photos,
c'est une chose. Mais le pire, ce sont encore les filles de la salle de
sport qui demandent à n'importe quelle personne qui passe de les
prendre en photo en plein "effort" : souriante en danseuse sur leur
vélo, l'air concentrée avec des poids à la main, ou essuyant
nonchalamment l'absence de sueur de leurs front. Sans oublier les
selfies dans le miroir, pour lesquels certaines n'hésitent pas à retirer
un ou deux vêtement qui pourrait masquer leur corps.
Décidément, cette nouvelle mode du "Instagrame le ou ce n'est pas vraiment arrivé" me lasse. Pas vous ?

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