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Les anecdotes de Cora #10

Les anecdotes de Cora #10

J’ai l’habitude de me poser de questions abstraites, de passer des heures à lire des pages Wikipédia sur lesquelles personne n’a jamais mis un pied (ou un œil !) Du coup, j’ai décidé de vous partager un peu de ce que j’apprends…

Chaque semaine, je vous propose de revenir sur trois points (anecdotes, événements, bouleversements, histoires...) culturels, historiques, sociétaux ou encore scientifiques afin que vous vous couchiez moins bêtes (ou que vous brillez en société mais ça c'est votre affaire).

Ô écaille, dis-moi qui est le plus vieux

Le saviez-vous ? Un poisson garde toute sa vie le même nombre d’écailles, celles-ci grandissent durant toute la vie du poisson, en même temps et au même rythme que sa croissance corporelle. Fait important : chaque poussée imprime une marque de croissance sur l’écaille. En examinant les écailles, on peut donc déterminer l’âge d’un poisson… mais pas que ! Les conditions environnementales dans lesquelles le poisson évolue, les événements biologiques qu’il traverse... s’inscrivent également dans ses écailles. Ainsi, en décodant les écailles d’un poisson, on en apprend beaucoup sur sa vie : son âge, les événements qu’il a pu subir, les eaux dans lesquelles il a vécu etc.

Opium

À la fin du XVIIIè siècle, la Chine est un empire plutôt renfermé sur lui-même. Son commerce est très limité et les échanges quasi inexistants (l’Empereur considère que la Chine n’a aucun intérêt à commercer avec le reste du monde ; la Chine étant auto-suffisante). Mais l’Europe et principalement les britanniques commencent à raffoler des objets provenant de l’Empire de Chine (thé, soie, objets laqués…) Un déséquilibre commercial apparaît (les chinois n'achetant rien en retour, c’est un commerce à sens unique.

C’est l’addiction des anglais pour le thé chinois qui va rééquilibrer le tout. Les commandes des britanniques sont telles que de nombreux chinois décident de se convertir dans la production de thé, abandonnant d’autres productions comme celles du coton. C’est la fin de l’auto-suffisance, la Chine doit désormais accepter les échanges. Et c’est ainsi que les anglais commencent à vendre de l’opium en Chine…  En 1838, ce sont plus de 40 000 caisses qui sont vendues principalement par les Britanniques.

Tu me les brises !

“Suivre les brisées de quelqu’un”, c’est suivre son exemple, l’imiter. “Aller sur les brisées de quelqu’un”, c’est essayer de le supplanter. Mais d’où viennent ces expressions ?

C’est à l’origine, une expression de chasse. Les brisées sont les marques, souvent des branchages brisés, laissées par l’animal ou le chasseur lors de leur course-poursuite. Aller, suivre les brisées de quelqu’un c’est donc suivre les repères qu’il a laissés.

À la semaine prochaine pour plus de questions encore !

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